La 4eme session ordinaire du Comité directeur de l’union générale des travailleurs de Cote d’Ivoire (Ugtci) s’est tenue, récemment, a la Bourse du Travail de Treichville. A cette occasion, le président statutaire de ce comité, le secretaire général de ladite Centrale syndicale, Adé Mensah, a déploré la paupérisation extrême des travailleurs et de leurs familles. Relativement à la situation SOCIO politique du pays, il a invité les syndicats à se référer à son discours du 1er mai 2010. Il a annoncé le renouvellement imminent des bureaux des unions régionales, dans le cadre d’une tournée nationale. Adé Mensah a demandé aux syndicalistes d’attacher du prix au « Projet du schéma directeur du système d’information de lÚgtci » dont exposé a été fait. Par ce projet, le secretaire général ambitionne de révolutionner la centrale en la dotant de moyens de fonctionnement, en termes de management, de procédures, de planification, etc. Adé Mensah a interpellé à nouveau tous les acteurs politiques du pays en vue d’une sortie de crise qui offre à la côte d’Ivoire, des élections libres, transparentes et justes. Au regard de la situation financière désastreuse de lÚgtci (arriérés évalués à un milliard trois cent dix neuf millions cent soixante six mille cinq cent cinquante deux francs CFA (1.319.166.552)), le Comité directeur a fait le constat de l’impossibilité de la tenue du Conseil général Syndical dans les conditions requises. Aussi, la réunion a-t-elle instruit le Comité exécutif d’organiser, dans la dernière semaine de ce mois de mai, un atelier à l’effet d’examiner la situation des cotisations et d’interpeller les responsables des syndicats affiliés sur la question. Les résultats de cet atelier seront versés au comité directeur convoqué à cet effet et qui fixera la date de la tenue du Conseil général syndical. Au chapitre des divers, le comité directeur, après examen de sa saisine par le comité exécutif, relativement au dossier du syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (Syneplaci), radié par le 7eme Congres, a donné son accord à l’effet de saisir le Conseil général en vue d’engager la procédure de sa réhabilitation éventuelle.